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Le lithium, le nouvel or blanc

La Chronique de l’environnement 


Le lithium appelé le nouvel or blanc, est considéré comme une matière 1re critique par la Commission européenne. Cette chronique sera donc dédiée à l’enjeu du lithium, son utilisation et son recyclage. 



L’enjeu de production du Lithium 


Le lithium, ce métal important pour l’économie actuelle, est principalement produit en Australie (47.2%), Chili (30.2%), et Chine (14.7%). Cette extraction nécessite des quantités d’eau massive, ce qui épuise les réserves d’eau déjà faible, mais également, pollue les sols et les écosystèmes locaux avec des produits chimiques toxiques, comme l’acide sulfurique, qui se déverse dans les nappes. L’extraction du lithium met donc en danger la biodiversité à court et long terme. Cependant, cela n’empêche pas l’augmentation massive de la demande de ce dernier. 


Selon Fhe France, en 2030, en Europe, les besoins en lithium seront de 500 000 tonnes/an, dépassant la production mondiale actuelle de 82 000 tonnes/an. Pour l'Union européenne, cela implique de trouver des solutions afin de produire une partie du lithium nécessaire pour l’Europe. Comme en France, dans l’Allier, avec la société Imérys qui a pour projet d’ouvrir une mine de lithium dans les années à venir. 

 

« Notre objectif, à l'horizon 2028, quand l'exploitation pourrait démarrer, c'est la production de 34.000 tonnes d'hydroxyde de lithium par an. Ce qui permettra d'alimenter les batteries de 700.000 véhicules électriques par an » Alan Parte, vice-président des projets lithium. Un projet de haute envergure qui consommera chaque année environ 1.2 million de m3 par an selon Brut. 


Mais alors comment est utilisé cet or blanc si demandé et si gourmand en eau ?  


Nous le retrouvons dans les piles et batteries, mais également dans les verres, céramiques, graisses pour la métallurgie… Cependant, même si ce métal est présent dans vos objets du quotidien, il est contesté sous le format de batterie.   


Le lithium et ses dangers dans les batteries. 


De nombreux accidents ont eu lieu avec des batteries au lithium qui avaient subi un choc.

Abîmées, elles représentent des risques de surchauffe, court-circuit, d’incendie ou même d’explosion. Les signaux d’incendie ou d’explosion sont l’évaporation d’un gaz et d’une épaisse fumée. La solution est de refroidir la batterie avec d’énormes quantités d’eau.  


C'est pourquoi, il est nécessaire de les manipuler et stocker de manière adéquate.


Le recyclage du Lithium. 


D'après le communiqué de presse du Conseil Européen, en 2027 le lithium devra être recyclé à 50% et 80% en 2031. Ce pourcentage est en proie à évoluer dans les années à venir. Le règlement fixe également des objectifs aux producteurs concernant la collecte des déchets de batteries portables (63 % d'ici à la fin de 2027 et 73 % d'ici à la fin de 2030). Le but étant de répondre aux enjeux environnementaux et de mettre en place une gestion durable des batteries au lithium de la création à leur fin de vie.   

 

Vers d’autres solutions moins polluantes ?  


Depuis quelques années, des chercheurs se sont lancés le défi de réaliser une batterie au sodium pour remplacer le lithium. Ce minerai 300 fois plus présent sur terre, répondrait à la forte demande mondiale. La 1re voiture avec une batterie au sodium a vu le jour en Chine, ce qui laisse à penser que le marché mondial des voitures électrique n’est qu’au début de son évolution.


A ce jour, le Groupe RFN n’a pas la capacité d’accepter les batteries au lithium et d’en faire le recyclage.  

 
 

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